Brève de SUD #janvier 2023

Réunion intersyndicale sur l’extension des horaires et laremise à plat des plannings

Lundi 23 janvier en fin de journée, les organisations syndicales étaient conviées à une réunion concernant le projet d’extension des horaires et ce qu’il est convenu d’appeler la remise à plat des plannings de la DAPS.

Étaient également présent-es les représentant-es d’un collectif d’agent-es refusant l’élargissement du temps d’ouverture.

C’était la première réunion dite de dialogue social sur ces thèmes, malgré leur étalage abondant dans la presse depuis de longues semaines.

Le calendrier de cette mesure qui ne serait qu’un « projet » semble pourtant bien établi :

– un état des lieux ou diagnostic de janvier à avril 2023 ;

– une élaboration des propositions de plannings de mai à août 2023 ;

– une présentation en instances en septembre-octobre 2023

… et une mise en œuvre en décembre 2023.

Durant toutes ces étapes, la Direction compte mettre en place de multiples groupes de travail où devraient avoir lieu de nombreuses « concertations ». Au regard du calendrier fort précis et du constat du manque prégnant de considération pour les équipes de l’établissement, il est permis de douter de la prise en compte réelle du produit de ces « groupes de travail ». A fortiori lorsque la finalité est clairement affichée avant même le début des échanges.

A cela s’ajoute la nouvelle qu’un audit ou conseil externe sera mandaté sur ce projet. Audit externe qui réunira des conseils hebdomadaires. Nous n’avons pas encore d’information sur le cabinet en question, mais serions curieuses et curieux d’avoir connaissance du contenu de l’appel d’offre…

Ce projet au coût (coup ?) social exorbitant s’accompagnerait donc d’un coût financier non négligeable !

La stratégie de la direction semble être dans un premier temps de miser sur l’effet de sidération puis de mettre en place un cycle long de discussions imprécises afin d’habituer les agent-es à l’idée de sacrifier un peu plus de leur vie personnelle sur l’autel de la grandeur de la direction générale.

Pourtant les collègues de la DAPS, comme toutes les organisations syndicales, sont unanimes contre ce projet.

Si la direction souhaite rediscuter de l’organisation du temps de travail et des plannings, ceci ne peut se faire qu’avec des garanties sur les objectifs poursuivis.

C’est pourquoi SUD Culture demande :

– les moyens pour les personnels de travailler correctement entre 9h et 18h (effectifs, organisation du travail, plan d’ouverture garantie qui soit décent et garanti, prise en compte des impératifs de sûreté et de sécurité, respect des équipes…).

– un arbitrage définitif et rapide concernant l’extension d’horaire rejetée par l’ensemble des organisations syndicales s’étant exprimées : il n’est pas possible d’imposer un tel degré d’incertitude à des centaines de personnes pendant encore des mois.

– l’ouverture de discussions sur les plannings aux conditions suivantes : une fermeture à 18h comme préalable ; des propositions de l’administration pour une amélioration des vies des agent-es ; la garantie que les propositions de la direction ne fassent pas peser de contraintes supplémentaires sur des agent-es déjà écrasé-es par la structuration verticale de l’Établissement Public du Musée du Louvre.

La Direction nous assure que « la boîte de dialogue est ouverte » et qu’il n’y aura pas de passage en force. En attendant, la discussion ne commence qu’après avoir dialogué avec les journalistes.

Et le lendemain, mardi 24 janvier, sans aucune concertation ni même début d’information interne : début d’une extension des visites de groupes scolaires pendant la fermeture hebdomadaire, s’ajoutant aux TDO et « évènements privés » plus présents que jamais.

Une preuve s’il en fallait que les « projets » rendus publics avant tout dialogue interne ont vocation à être effectifs dès leur annonce.

Le 25 janvier 2023

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