Hyperfréquentation : stop au grand n’importe quoi !

SUD l’a dit et le redit : faire du flux ne règle pas le problème de la foule massée dans les salles les plus populaires et du lissage des entrées au musée.

Continuer à laisser croire aux visiteurs qu’ils peuvent venir sans réservation en leur garantissant de bonnes conditions de visite, c’est ne pas voir ce qu’est devenue la visite du musée EN VRAI.

On le sait toutes et tous, quand il fait très chaud et orageux, le temps passé dans un musée aux espaces partiellement climatisés s’allonge, pourtant on persiste à vouloir faire rentrer deux litres d’eau dans une bouteille d’un litre.

Lors de la formation spécialisée arrachée par la mobilisation des agents qui s’est tenue il y a 4 jours, les personnes présentes travaillant en salles muséographiques – qu’elles soient syndiquées à SUD, à la CGT ou non syndiquées – ont été unanimes à l’annonce de la solution proposée : mettre encore plus d’agents au même endroit et payer plus cher un « responsable opérationnel » ne réglera rien.

Pour SUD il est hors de question que, pour soit disant protéger la santé des agents permanents, on mette en péril celle de jeunes contractuels précaires « G-Flux » affectés alternativement et exclusivement à la gestion des flux dans la salle de la Joconde et dans la zone Napoléon en leur faisant faire le sale boulot.

Et d’ailleurs, nous attendons toujours la réponse à notre question :

Quel est l’objectif de cette gestion de flux ? Qui tourne souvent à faire du flux pour faire du flux !

Tout ça parce que la direction générale se refuse à la seule vraie mesure efficace : limiter le nombre d’entrées simultanées, tant que n’a pas été trouvé le moyen de faire de la visite du Louvre un moment d’enchantement pour toutes et tous. Travailleurs comme visiteurs.

Collègues, que nous soyons amis ou pas, prenons soins de nos collègues saisonniers et n’hésitons pas à les protéger quand notre direction ne le fait pas.

Collègues gestionnaires de flux, sachez que nous avons alerté la direction sur votre situation. 

Si vous craquez physiquement ou psychiquement, alertez le service médical et signalez-le nous. Mais surtout ne démissionnez pas! 

Ce n’est pas vous qui devez payer le prix des manquements de notre établissement à votre égard!

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